Le Mémorial de l’Armistice
La clairière de l'Armistice, tranquille place au cœur de la forêt de Compiègne, est entrée dans l'Histoire la nuit du 10 novembre 1918. Elle symbolisait ainsi aux yeux du monde entier la fin des hostilités de la Grande Guerre et le terme de quatre années d'un conflit effroyable qui a fait plus de 18 millions de morts, mutilés ou invalides. Le wagon, objet incontournable de ce lieu de mémoire, occupe désormais le centre d'un musée.
Le 22 juin 1940, Hitler voulant humilier la France, choisit ce même lieu pour signer le second armistice, bien plus sombre, consacrant la victoire nazie.
Les nécropoles
À la fin de la Grande Guerre, les champs parsemés de soldats morts au combat et les cimetières provisoires jalonnent la terre isarienne. Au fil des années et dans de nombreuses communes, des nécropoles sont nées pour réunir les tombes dispersées, et inhumer dignement ces soldats morts sur les champs de bataille et ainsi honorer leur mémoire.
L'abri du Kronprinz
Ce poste de commandement, construit par l’armée allemande entre 1915 et 1916 avec les pierres des maisons du village du Nampcel, était destiné à abriter un quartier général régimentaire. Son emplacement à contre-pente était idéal pour le protéger des obus français...
Le wagon de la Déportation
Lieu de mémoire de la Seconde Guerre mondiale, le site retrace le départ des 45 000 prisonniers du camp de Royallieu à Compiègne vers les "camps de la Mort".
Le Mémorial de l’Internement et de la Déportation
Le mémorial de l’Internement et de la Déportation fut l'un des plus importants camps de transit : de là sont partis 45 000 internés pour être déportés dans les camps nazis.
Parcours des déportés
Entre 1942 et 1944, plus de 42 000 déportés ont foulé les rues de Compiègne. Ces derniers avaient un trajet forcé bien précis depuis la gare pour rejoindre le camp de Royallieu. Il est désormais possible de découvrir ce chemin, marqué par 150 clous en bronze,et de marcher sur les traces de ce passé.