Jaux est un village-rue, situé entre la voie ferrée et la rivière Oise. Sur les buttes et les plateaux situés à l’ouest s’alignent quatre hameaux : Dizocourt, Varanval, les Tartres et Bouquy.
En 1831, la population du bourg s’élevait déjà à 1 200 habitants. Les 863 hectares du territoire communal étaient répartis en terres labourables, en hectares de vignes, de vergers et pépinières, de bois et de prés auxquels s’ajoutaient quelques hectares d’oseraies et aunaies, de pâturage et de jardins potagers. Outre les travaux des champs, l’activité économique de la commune était marquée par la présence d’une tuilerie, d’une cendrière, d’une carrière et de deux moulins à vent. La commune était un exceptionnel producteur et vendeur de produits du terroir. Elle était le gros fournisseur de la région en fromages de chèvre et en vin et un important producteur d’oignons.
L’église Saint-Pierre et Saint-Paul, située près de la mairie, a été bâtie, pour ses parties les plus anciennes au XIIe siècle. Suite, probablement, aux ravages de la guerre de Cent Ans, l’édifice fut en partie rebâti au XVIe siècle. Elle est riche notamment de vitraux, d’une poutre de de gloire, de retables. Le prieuré de Bouquy, reconstruit au XVIe siècle, ne garde que des vestiges de sa chapelle Notre-Dame